La balade de l'après-midi

par le petit bout de la lorgnette…

 

 

Le tracé de la balade fera traverser des zones herbagères, boisées et de grandes cultures. L’altitude reste relativement élevée pour la région avec un point culminant à 270 mètres, soit presque 100 mètres de plus que les Monts de Sery.

 

Le départ a lieu place de la Mairie. On passe devant l’église et on emprunte la route qui conduit à La Ferée. Elle est bordée de haies anciennes. Un coup d’œil vers l’ancienne briqueterie. On suit la route jusqu’au château d’eau.

Nous nous trouvons alors à proximité des Grands Caillaux : c’est ici qu’au 17ème siècle, la famille Demolon possédait un moulin à vent. Protestante, Elisabeth Gosset, épouse Demolon, se vit refuser une sépulture au cimetière communal. Sa famille dut l’enterrer dans le clos du moulin. Parmi cette famille Demolon, on trouva de nombreux meuniers protestants qui gagnèrent peu à peu l’est du département, jusqu’en Argonne.

On tourne à gauche, à l’angle, une maison de briques datée de 1869. L’itinéraire emprunte une petite route conduisant à Bay en Rue, et Rumigny.

Dans la descente, sur la gauche, on a vue sur les ruines de l’abbaye de Bonnefontaine.

 

 

N’est-ce pas un paysage très bucolique ?

 

Sur la droite, les bois de Rumigny, qui ont abrité un maquis, en juin-juillet 1944. L’objectif était de saboter les voies ferrées du secteur. Des aviateurs américains y furent recueillis et soignés.

 

Dans une ferme isolée, la ferme du Tambourin, au sud de Rumigny, des juifs, évadés du camp des Mazures, ont été cachés par Emile Fontaine, chef de la résistance locale. A titre posthume, le titre de Justes parmi les Nations lui a été décerné à l’Assemblée Nationale en 2007.

 

 

Chemin conduisant vers les bois de Rumigny où se trouvaient les maquisards.

 

La balade continue vers la Rue du Moulin. Ce lieu fait partie des nombreux hameaux qui s’étaient créés autour de l’abbaye. La route traverse des pâturages, où l’on peut remarquer de beaux chênes solitaires, d’anciennes charmilles. Un bungalow se trouve à l’emplacement du moulin.

 

On longe ensuite les étangs qui servaient à la pisciculture pour les moines cisterciens de l’abbaye. A ce niveau, on voit les ruines de l’abbaye sous un autre angle.

A la sortie de la forêt, le chemin traverse le lieu-dit « La Terre des Moines ».

Nous sommes entre les départements de l’Aisne et des Ardennes.

C’est au niveau de Blanche Fontaine que les deux circuits se séparent.

 

A la sortie du chemin, Il faut prendre à gauche, sur une centaine de mètres, la route Brunehamel-Rumigny.

 

Petit circuit

Possibilité d’écourter la balade et de rentrer directement à Blanchefosse, en empruntant à gauche, la D10.

 

Grand circuit

Tourner à droite ensuite, et prendre une petite route, bordée de haies, qui conduit à Hannappes. On traverse les bois communaux de Hannappes. Au niveau de la réserve d’eau, un rendez-vous de chasse est construit à proximité, on tourne à gauche pour entrer dans la forêt.

Après la coupe 7, on croise un chemin qui traverse les bois communaux, dans le petit creux, on tourne à gauche vers les Terres des Bois, grande clairière au milieu de la forêt. Le chemin se poursuit tout droit.

Il offre à la sortie une vue sur Mont-Saint-Jean, commune de l’Aisne. Il faut traverser à nouveau la route Brunehamel-Rumigny, passer devant l’église de briques, datée de 1748, en empruntant la rue Mermoz. Au calvaire, aller tout droit.

Les pâturages ont fait place à la grande culture sur le plateau. Il faut continuer le chemin jusqu’à une haie, tourner à gauche, et prendre un large chemin bordé de peupliers.

 

Puis, emprunter sur la droite la petite route goudronnée Blanchefosse-Mont Saint Jean. On aperçoit le hameau de la Grande Vallée. On quitte cette route, pour traverser le hameau de la Pringotterie. Après ce hameau, prendre à gauche pour arriver à Blanchefosse.

Un bon repère, le château d'eau !
Un bon repère, le château d'eau !
 

Attention aux trains : la route coupe la voie ferrée (plutôt l’ancienne voie ferrée) : on ne devine le passage de cette voie qu’à une légère surélévation de la route. Sur la droite, devant un petit bois de sapins, on aperçoit aussi dans une pâture une levée de terre. La gare se trouvait de l’autre côté de ces arbres.