Activité économique

À Saulces-Monclin, peu d’industrie à part des métiers à tisser et des tuileries. La présence d’argile a rendu possible l’implantation de tuileries et de briqueteries. Sur la route royale (impériale, puis nationale), l’emplacement de la Tuilerie Le Gros est bien matérialisé en 1812 et encore en 1844, le hameau s’appelle d’ailleurs Les Tuileries. Près de la Saulces, au sud de la Vieille Ville, un lieu-dit La Briqueterie figure sur ces mêmes cadastres.

Une brasserie a fonctionné jusqu’en 1946. Une scierie était implantée à la gare, qui n’existe plus.

 

L’essentiel de l’activité du village est du domaine agricole. En 1964, au cœur du village, on construit un silo à grains, devenu salle polyvalente. Le nouveau silo est maintenant situé à proximité de la gare.

Les moulins

Le moulin d'En-Haut

Il subsiste le bief et la maison de maître de ce moulin sur la Saulces, mais alimenté par La Fosse aux Demoiselles, résurgence sur le ruisseau.

 

Il n’apparaît pas sur le plan Naudin, daté de 1743, par contre il est dessiné sur un plan manuscrit datant d’environ 1760. Il est présent sur le cadastre de 1812, et bien indiqué sur celui de 1843.

 

Deux chutes d’eau se succèdent sur le ruisseau, seuls vestiges du moulin.

 

La maison de maître, construite en 1907, a appartenu au médecin de Saulces-Monclin. En 1966, sa fille fait construire une adjonction. Plus tard, le lieu devient restaurant L’Hostellerie des Sources. Mme Goulden, l’actuelle propriétaire, l’acquiert en 1993. Actuellement, des chambres d’hôtes y sont ouvertes aux touristes.

 

Le moulin d'En-Bas

Situé sur la Saulces, il semble dater du XIXème (visible sur le cadastre de 1843). Il est fait mention dans les archives d’une réglementation du moulin du sieur Drouet datant du 1851, et d’une demande d’approbation du projet de reconstruction des vannes par Vaillant, propriétaire, en 1924. Il reste le bief, le vannage en béton armé de 1924, et la grande maison de maître à proximité.

 

Aucun de ces deux moulins n’a broyé de nodules de phosphates alors que l’activité a été très prospère dans le secteur puisqu’elle a employé plus de 100 ouvriers.